Difference between revisions of "FR/Documentation/HSQLDB Guide/ch05"

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m (Gestion des connexions à la base de données)
m (Gestion des connexions à la base de données)
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* Contrôle des transactions dans une application multi-tâches. Ce peut être aussi bien utile pour HSQLDB. Par exemple, dans une application web, une transaction demande de la puissance de calcul entre les requêtes ou les actions de l'utilisateur le long des pages web. Une connexion séparée doit être ouverte pour chaque session HTTP pour que la transaction puisse être validée ou annulée, selon les cas. Bien que ce mode de fonctionnement ne puisse être appliqué à la plupart des autres moteurs de base de données, HSQLDB est parfaitement capable de manipuler plus d'une centaine de sessions HTTP simultanées, en tant que connexions individuelles JDBC.
 
* Contrôle des transactions dans une application multi-tâches. Ce peut être aussi bien utile pour HSQLDB. Par exemple, dans une application web, une transaction demande de la puissance de calcul entre les requêtes ou les actions de l'utilisateur le long des pages web. Une connexion séparée doit être ouverte pour chaque session HTTP pour que la transaction puisse être validée ou annulée, selon les cas. Bien que ce mode de fonctionnement ne puisse être appliqué à la plupart des autres moteurs de base de données, HSQLDB est parfaitement capable de manipuler plus d'une centaine de sessions HTTP simultanées, en tant que connexions individuelles JDBC.
  
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Une application qui n'est pas à la fois multi-tâches et sachant gérer les transactions, telle qu'une application qui enregistre les connexions et déconnexions de l'utilisateur, ne nécessite pas plus d'une connexion. Cette connexion peut rester ouverte indéfiniment, et est rouverte seulement si des problèmes de réseau l'ont fermée inopinément.
  
An application that is not both multi-threaded and transactional, such as an application for recording user login and logout actions, does not need more than one connection. The connection can stay open indefinitely and reopened only when it is dropped due to network problems.
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Lors de l'utilisation d'une base de données "in-process" avec des versions antérieures à la 1.7.2 le programme de l'application doit garder au moins une connexion ouverte à la base de données, sinon la base de données est fermée et les tentatives ultérieures de créer des connexions échoueront. Ce n'est plus nécessaire depuis la 1.7.2, qui ne ferme pas automatiquement une base de données "in-process" par l'établissement d'une connexion. Il faut pour fermer la base de données une commande explicite SHUTDOWN, avec ou sans argument. Dans la version 1.8.0 vous pouvez utiliser une propriété de connexion pour revenir à l'ancien comportement
  
When using an in-process database with versions prior to 1.7.2 the application program had to keep at least one connection to the database open, otherwise the database would have been closed and further attempts to create connections could fail. This is not necessary since 1.7.2, which does not automatically close an in-process database that is opened by establishing a connection. An explicit SHUTDOWN command, with or without an argument, is required to close the database. In version 1.8.0 a connection property can be used to revert to the old behaviour.
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Lors de l'utilisation d'une base de données serveur (et, par extension, d'une base de données "in-process"), portez une attention particulière au fait d'éviter de créer et supprimer des connexions JDBC trop fréquemment. Ne pas observer ceci aboutirait à des échecs de connexion lorsque l'application est lourdement sollicitée.
  
When using a server database (and to some extent, an in-process database), care must be taken to avoid creating and dropping JDBC Connections too frequently. Failure to observe this will result in unsuccessful connection attempts when the application is under heavy load.
 
  
=== Upgrading Databases ===
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== Mise à jour des bases de données ==
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(Upgrading Databases)
  
Any database not produced with the release version of HSQLDB 1.8.0 must be upgraded to this version. This includes databases created with the RC versions of 1.8.0. The instructions under the Upgrading Using the SCRIPT Command section should be followed in all cases.
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Toute base de données non créée avec la version 1.8.0 doit être mise à jour à cette version. Ceci inclue les bases de données créées avec les versions RC (Release Candidate) de la 1.8.0. Les instructions de la section Mise à jour par la commande SCRIPT doivent être suivies dans tous les cas.
  
Once a database is upgraded to 1.8.0, it can no longer be used with Hypersonic or previous versions of HSQLDB.
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Une fois une base de données mise à jour à la version 1.8.0, elle n'est plus utilisable avec Hypersonic ou des versions précédentes de HSQLDB.
  
There may be some potential legacy issues in the upgrade which should be resolved by editing the .script file:
+
Il peut y avoir des problèmes potentiels d'héritage dans la mise à jour qui seront résolus en éditant le fichier .script :
  
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* La version 1.8.0 n'accepte pas de noms dupliqués pour les index comme c'était permis avant la 1.7.2.
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* La version 1.8.0 n'accepte pas de noms dupliqués pour les colonnes de table comme c'était permis avant la 1.7.0.
 +
* La version 1.8.0 ne créé pas le même type d'index pour les clés externes que les versions antérieures à la 1.7.2.
 +
* La version 1.8.0 n'accepte pas de noms de tables ou de colonnes qui sont également des identifiants SQL sans les encadrer de guillemets (without double quoting).
  
      Version 1.8.0 does not accept duplicate names for indexes that were allowed before 1.7.2.
+
===Mettre à jour par la commande SCRIPT ===
    *
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(Upgrading Using the SCRIPT Command)
  
      Version 1.8.0 does not accept duplicate names for table columns that were allowed before 1.7.0.
 
    *
 
  
      Version 1.8.0 does not create the same type of index for foreign keys as versions before 1.7.2.
 
    *
 
 
      Version 1.8.0 does not accept table or column names that are SQL identifiers without double quoting.
 
 
Upgrading Using the SCRIPT Command
 
  
 
To upgrade from 1.7.2 or 1.7.3 to 1.8.0, simply issue the SET SCRIPTFORMAT TEXT and SHUTDOWN SCRIPT commands with the old version, then open with the new version of the engine. The upgrade is then complete.
 
To upgrade from 1.7.2 or 1.7.3 to 1.8.0, simply issue the SET SCRIPTFORMAT TEXT and SHUTDOWN SCRIPT commands with the old version, then open with the new version of the engine. The upgrade is then complete.

Revision as of 15:26, 1 April 2009

Chapitre 5. Problèmes liés au déploiement

(Deployment Issues)

Fred Toussi

HSQLDB Development Group

<ft@cluedup.com>

Copyright 2005 Fred Toussi. Permission is granted to distribute this document without any alteration under the terms of the HSQLDB license. Additional permission is granted to the HSQLDB Development Group to distribute this document with or without alterations under the terms of the HSQLDB license.

$Date: 2005/07/02 09:11:39 $


But de ce document

Beaucoup de questions fréquemment posées dans les forums et mailing-lists trouvent leurs réponses dans ce guide. Si vous voulez utiliser HSQLDB avec votre application, vous devez lire ce guide. Ce document couvre les problèmes relatifs au système. Pour les problèmes relatifs au SQL voyez le chapitre : Problèmes liés au SQL.


Mode opératoire et tables

(Mode of Operation and Tables)

HSQLDB possède des modes opératoires et des fonctionnalités qui lui permette d'être utilisé dans des scénarios très différents. Les niveaux de l'utilisation de la mémoire, la vitesse et l'accessibilité sont influencés par la manière dont HSQLDB est déployé.

Mode opératoire

(Mode of Operation)

La décision d'exécuter HSQLDB comme un processus de serveur à part ou comme une base de données "in-process" doit être basée sur les faits suivants

  • Quand HSQLDB est exécuté comme un serveur sur une machine séparée, il est isolé des pannes matérielles et plantages de l'hôte qui exécute l'application.
  • Quand HSQLDB est exécuté comme un serveur sur la même machine, il est isolé des plantages de l'application et des fuites (leaks) de mémoire.
  • Les connexions au serveur sont plus lentes que les connexions "in-process" à cause de la surcharge du flux de données pour chaque appel JDBC.

Tables

Les tables texte sont désignées pour des applications spéciales où les données doivent être dans un format interchangeable, tel le format CSV. Les tables texte ne devraient pas être utilisées pour un stockage routinier des données.

Les tables mémoire et en cache sont généralement utilisées pour le stockage des données. Les différences entre ces deux types sont énumérées ci-dessous :

  • Pour les tables mémoire, les données sont lues depuis le fichier .script quand la base de données est démarrée et chargée en mémoire. Au contraire des tables en cache pour lesquelles les données ne sont chargées en mémoire qu'après un accès à la table. De plus pour les tables en cache seulement une partie des données est chargée en mémoire, ce qui permet aux tables de dépasser la mémoire totale allouée.
  • Quand la base de données est normalement fermée, toutes les données des tables mémoire sont écrites sur disque. Par comparaison, seules les données modifiées seront écrites dans les tables en cache à la fermeture, plus une sauvegarde compressée de l'intégralité des données pour toutes les tables en cache.
  • La taille et la capacité du cache des données est configurable pour toutes les tables en cache. Ceci permet d'allouer au cache mémoire toutes les données des tables en cache. Dans ce cas, la vitesse d'accès est bonne, bien que légèrement plus lente qu'avec les tables mémoire.
  • Pour la plupart des applications il est recommandé d'utiliser les tables mémoire pour les petites quantités de données, en réservant les tables en cache pour les grands jeux de données. Pour certaines applications spéciales dans laquelle la vitesse joue un rôle de première importance et si une grande quantité de mémoire libre est disponible, on peut utiliser aussi bien les tables mémoire pour de grandes tables.

Les grands objets

(Large Objects)

Les "types" CLOB (fr) JDBC sont pris en charge par les colonnes de type LONGVARCHAR. Les "types" BLOB (fr) JDBC sont eux supportés par les colonnes de type LONGVARBINARY. Si de grands objets (LONGVARCHAR, LONGVARBINARY, OBJECT) sont stockées dans des définitions d'une table qui contient plusieurs autres champs normaux, il serait en fait préférable de scinder cette table en deux. La première table contenant les champs normaux et la seconde contenant les grands objets plus un champ clé primaire. Utiliser cette méthode a deux avantages. (a) La première table peut être généralement créée comme une table mémoire alors que seulement la seconde est de type CACHED. (b) Les grands objets peuvent être retrouvés individuellement par l'utilisation de leur clé primaire, plutôt que d'avoir à charger les données en mémoire pour trouver les lignes durant l'exécution de la requête. Un exemple de deux tables et une requête sélection qui exploite la séparation entre les deux :

CREATE MEMORY TABLE MAINTABLE(MAINID INTEGER, ......);

CREATE CACHED TABLE LOBTABLE(LOBID INTEGER, LOBDATA LONGVARBINARY);

SELECT * FROM (SELECT * FROM MAINTABLE <join any other table> WHERE <various conditions apply>) JOIN LOBTABLE ON MAINID=LOBID;

La commande SELECT trouve les lignes demandées sans faire référence à LOBTABLE, et lorsque toutes les lignes sont trouvées, récupère les grands objets associés de LOBTABLE.

Contexte de déploiement

(Deployment context)

Les fichiers nécessaires pour stocker les données de bases de données HSQLDB sont tous situés dans le même répertoire. Les nouveaux fichiers sont toujours créés et supprimés par le moteur de la base de données. Deux principes simples doivent être observés :

  • Le processus Java exécutant HSQLDB doit avoir les pleins privilèges sur le dossier ou les fichiers sont enregistrés. Y compris les droits de création et de suppression.
  • Le système de fichiers doit avoir assez de place disponible à la fois pour les fichiers permanents et temporaires. La taille par défaut maximum du fichier .log est de 200 Mo. Le fichier .data peut quant à lui occuper jusqu'à 8 Go. Le fichier .backup peut atteindre jusqu'à 50% du fichier .data. Le fichier temporaire créé au moment d'un SHUTDOWN COMPACT peut être égal en taille au fichier .data.

Utilisation de la mémoire et du disque

(Memory and Disk Use)

La mémoire utilisée par le programme peut être vue comme deux groupes distincts : La mémoire utilisée pour les données de tables, et la mémoire utilisée pour construire les jeux de résultats et autres opérations internes. De plus, lors de l'exécution de transactions, la mémoire est utilisée pour stocker l'information nécessaire à une annulation (rollback).

Depuis la version 1.7.1, l'utilisation de la mémoire a été sensiblement amélioré comparativement aux versions précédentes. La mémoire utilisée pour une table mémoire est la somme de la mémoire utilisée par chaque ligne. Chaque ligne de table MEMORY est un objet Java comprenant 2 int ou variables de référence. Il contient un tableau d'objets pour les champs de la ligne. Chaque champ est un objet tel que Integer, Long, String, etc. De plus chaque index de la table ajoute un objet nœud à la ligne. Chaque objet nœud a 6 int ou variables de référence. Finalement, une table d'une colonne de type INTEGER aura quatre objets par ligne, pour un total de dix variables de quatre octets chacune - occupant donc couramment jusqu'à quatre-vingt octets par ligne. Bien sur, chaque colonne supplémentaire ajoute au moins quelques octets à la taille de chaque ligne.

La mémoire utilisée pour renvoyer un jeu de lignes (result set row) est moins gourmande (moins de variables et pas de nœuds d'index) mais utilise toujours beaucoup de mémoire. Toutes les lignes du jeu de résultat sont construites en mémoire, et donc de très grands jeux de résultats peuvent ne pas être possible. Dans les bases de données en mode serveur, le jeu de résultats en mémoire est envoyé par le serveur une fois que le serveur de la base de données a lui-même renvoyé le jeu de résultats. Les bases de données "in-process" libèrent la mémoire quand l'application renvoie l'objet java.sql.ResultSet. Les modes serveur requièrent de la mémoire additionnelle pour retourner les jeux de résultats, puisqu'ils convertissent l'intégralité du jeu de résultats en un tableau d'octets qui est ensuite transmit au client.

Quand des requêtes UPDATE et DELETE sont exécutées sur des tables CACHED, tout le jeu de lignes affectées, incluant celles affectées suite aux actions ON UPDATE, est retenu en mémoire pour la durée de l'opération. Ce qui signifie qu'il peut être impossible d'exécuter des suppressions ou mises à jour invoquant de très grands nombres de lignes pour les tables CACHED. De telles opérations devront être effectuées en plusieurs plus petits jeux de lignes.

Quand la prise en charge des transactions est disponible avec SET AUTOCOMMIT OFF, des listes de toutes les insertions, opérations de suppressions ou de mises à jour sont stockées en mémoire de façon a pouvoir être annulées lors de l'envoi d'une commande ROLLBACK. Des transactions englobant des centaines de modifications des données prendront beaucoup de mémoire jusqu'à ce qu'un prochain COMMIT ou ROLLBACK nettoie ces listes.

La plupart des implémentations de machines virtuelles Java allouent un maximum de mémoire (généralement 64 Mo par défaut). Cette quantité n'est généralement pas suffisante lors de l'utilisation de grandes tables mémoire, ou quand la taille moyenne des lignes des tables en cache dépasse quelques centaines d'octets. La quantité maximum de mémoire allouée peut être définie sur la ligne de commande Java utiliser pour exécuter HSQLDB. Par exemple, avec une JVM Sun version 1.3.0 le paramètre -Xmx256m augmente la quantité de mémoire allouée à 256 Mo.

La version 1.8.0 utilise un cache rapide pour des objets tels que Integer ou String qui sont stockés dans la base de données. Dans la plupart des cas, ceci réduit encore plus la quantité de mémoire non rafraichie puisque moins de copies des objets les plus fréquemment utilisés sont conservées en mémoire.(In most circumstances, this reduces the memory footprint still further as fewer copies of the most frequently-used objects are kept in memory.)

Allocation du cache mémoire

(Cache Memory Allocation)

Avec les tables en cache, les données sont stockées sur le disque et il y a une limite au nombre maximum de ligne contenues en mémoire à tout instant. La valeur par défaut va jusqu'à 3*16384 lignes. Vous pouvez ajuster la propriété de base de données hsqldb.cache_scale pour changer ce nombre. Pour tout sous-jeu de lignes (random subset of the rows) de n'importe quelle table en cache qui peut être retenu dans le cache, la quantité de mémoire nécessaire pour les lignes en cache peut atteindre la somme des lignes contenant le plus grand champ de données. Par exemple si une table de 100 000 ligne en contient 40 000 d'un poids de 1 000 octets chacune et 60 000 d'un poids de 100 octets (chacune également), le cache peut grossir jusqu'à pouvoir contenir à peu près 50 000 lignes, incluant les 40 000 lignes les plus "lourdes".

Vous pouvez utiliser la propriété additionnelle hsqldb.cache_size_scale en conjonction avec la propriété hsqldb.cache_scale. Celle-ci déclare un limite en octets de la taille totale des lignes qui sont en cache. Avec les valeurs par défaut de ces deux propriétés, la limite de la taille totale des lignes est approximativement de 50 Mo. (C'est la taille des images binaires des lignes et index. Ceci est en fait traduit par plus de mémoire, typiquement 2-4 fois, utilisée pour le cache parce que les données sont représentées âr des objets Java.)

Si la mémoire est limitée, les propriétés de base de données hsqldb.cache_scale ou hsqldb.cache_size_scale peuvent l'être également. Dans l'exemple ci-dessus si hsqldb.cache_size_scale est ramenée de 10 à 8, la limite de la taille totale binaire est réduite de 50 Mo à 12,5 Mo. Ce qui permettra au nombre de lignes en cache d'atteindre 50 000 petites lignes, mais contenant seulement 12 500 des plus grandes.

Gestion des connexions à la base de données

(Managing Database Connections)

Dans tous les modes d'exécution (serveur ou in-process), les connexions multiples au moteur de la base de données sont prises en charge. Le mode in-process (standalone) prend en charge les connexions dans la même machine virtuelle Java, alors que les modes de serveur supportent des connexions sur le réseau de plusieurs clients différents.

Un logiciel pour gérer le cache des connexions (Connection pooling software) peut être utilisé pour se connecter à la base de données mais n'est généralement pas nécessaire. Dans d'autres moteurs de base de données, on utilise les caches de connexion pour des raisons qui ne s'appliquent pas à HSQLDB.

  • Le cas de permettre d'exécuter de nouvelles requêtes alors qu'une lourde (time-consuming) requête est exécutée en arrière plan n'est pas possible avec la version 1.8.0 de HSQLDB puisqu'il verrouille pendant l'exécution de la première requête puis négocie la suivante quand il en a fini avec la première. Cette possibilité est à l'étude et sera intégrée dans une version future.
  • Limiter le nombre maximum de connexions simultanées à une base de données pour des raisons de performance. Ceci peut être pratique avec HSQLDB si votre application est construite d'une manière où chaque petite tâche ouvre et ferme des connexions.
  • Contrôle des transactions dans une application multi-tâches. Ce peut être aussi bien utile pour HSQLDB. Par exemple, dans une application web, une transaction demande de la puissance de calcul entre les requêtes ou les actions de l'utilisateur le long des pages web. Une connexion séparée doit être ouverte pour chaque session HTTP pour que la transaction puisse être validée ou annulée, selon les cas. Bien que ce mode de fonctionnement ne puisse être appliqué à la plupart des autres moteurs de base de données, HSQLDB est parfaitement capable de manipuler plus d'une centaine de sessions HTTP simultanées, en tant que connexions individuelles JDBC.

Une application qui n'est pas à la fois multi-tâches et sachant gérer les transactions, telle qu'une application qui enregistre les connexions et déconnexions de l'utilisateur, ne nécessite pas plus d'une connexion. Cette connexion peut rester ouverte indéfiniment, et est rouverte seulement si des problèmes de réseau l'ont fermée inopinément.

Lors de l'utilisation d'une base de données "in-process" avec des versions antérieures à la 1.7.2 le programme de l'application doit garder au moins une connexion ouverte à la base de données, sinon la base de données est fermée et les tentatives ultérieures de créer des connexions échoueront. Ce n'est plus nécessaire depuis la 1.7.2, qui ne ferme pas automatiquement une base de données "in-process" par l'établissement d'une connexion. Il faut pour fermer la base de données une commande explicite SHUTDOWN, avec ou sans argument. Dans la version 1.8.0 vous pouvez utiliser une propriété de connexion pour revenir à l'ancien comportement

Lors de l'utilisation d'une base de données serveur (et, par extension, d'une base de données "in-process"), portez une attention particulière au fait d'éviter de créer et supprimer des connexions JDBC trop fréquemment. Ne pas observer ceci aboutirait à des échecs de connexion lorsque l'application est lourdement sollicitée.


Mise à jour des bases de données

(Upgrading Databases)

Toute base de données non créée avec la version 1.8.0 doit être mise à jour à cette version. Ceci inclue les bases de données créées avec les versions RC (Release Candidate) de la 1.8.0. Les instructions de la section Mise à jour par la commande SCRIPT doivent être suivies dans tous les cas.

Une fois une base de données mise à jour à la version 1.8.0, elle n'est plus utilisable avec Hypersonic ou des versions précédentes de HSQLDB.

Il peut y avoir des problèmes potentiels d'héritage dans la mise à jour qui seront résolus en éditant le fichier .script :

  • La version 1.8.0 n'accepte pas de noms dupliqués pour les index comme c'était permis avant la 1.7.2.
  • La version 1.8.0 n'accepte pas de noms dupliqués pour les colonnes de table comme c'était permis avant la 1.7.0.
  • La version 1.8.0 ne créé pas le même type d'index pour les clés externes que les versions antérieures à la 1.7.2.
  • La version 1.8.0 n'accepte pas de noms de tables ou de colonnes qui sont également des identifiants SQL sans les encadrer de guillemets (without double quoting).

Mettre à jour par la commande SCRIPT

(Upgrading Using the SCRIPT Command)


To upgrade from 1.7.2 or 1.7.3 to 1.8.0, simply issue the SET SCRIPTFORMAT TEXT and SHUTDOWN SCRIPT commands with the old version, then open with the new version of the engine. The upgrade is then complete.

To upgrade from older version database files (1.7.1 and older) that do not contain CACHED tables, simple SHUTDOWN with the older version and open with the new version. If there is any error in the .script file, try again after editing the .script file.

To upgrade from older version database files (1.7.1 and older) that contain CACHED tables, use the SCRIPT procedure below. In all versions of HSQLDB and Hypersonic 1.43, the SCRIPT 'filename' command (used as an SQL query) allows you to save a full record of your database, including database object definitions and data, to a file of your choice. You can export a script file using the old version of the database engine and open the script as a database with 1.8.0.

Procedure 5.1. Upgrade Using SCRIPT procedure

  1.
     Open the original database in the old version of DatabaseManager
  2.
     Issue the SCRIPT command, for example SCRIPT 'newversion.script' to create a script file containing a copy of the database.
  3.
     Use the 1.8.0 version of DatabaseManager to create a new database, in this example 'newversion' in a different directory.
  4.
     SHUTDOWN this database.
  5.
     Copy the newversion.script file from step 2 over the file of the same name for the new database created in 4.
  6.
     Try to open the new database using DatabaseManager.
  7.
     If there is any inconsistency in the data, the script line number is reported on the console and the opening process is aborted. Edit and correct any problems in the newversion.script before attempting to open again. Use the guidelines in the next section (Manual Changes to the .script File). Use a programming editor that is capable of handling very large files and does not wrap long lines of text.

Manual Changes to the .script File

In 1.8.0 the full range of ALTER TABLE commands is available to change the data structures and their names. However, if an old database cannot be opened due to data inconsistencies, or the use of index or column names that are not compatible with 1.8.0, manual editing of the SCRIPT file can be performed.

The following changes can be applied so long as they do not affect the integrity of existing data.

   *
     Names of tables, columns and indexes can be changed.
   *
     CREATE UNIQUE INDEX ... to CREATE INDEX ... and vice versa
     A unique index can always be converted into a normal index. A non-unique index can only be converted into a unique index if the table data for the column(s) is unique in each row.
   *
     NOT NULL
     A not-null constraint can always be removed. It can only be added if the table data for the column has no null values.
   *
     PRIMARY KEY
     A primary key constraint can be removed or added. It cannot be removed if there is a foreign key referencing the column(s).
   *
     COLUMN TYPES
     Some changes to column types are possible. For example an INTEGER column can be changed to BIGINT, or DATE, TIME and TIMESTAMP columns can be changed to VARCHAR.

After completing the changes and saving the modified *.script file, you can open the database as normal. Backing Up Databases

The data for each database consists of up to 5 files in the same directory. The endings are *.properties, *.script, *.data, *.backup and *.log (a file with the *.lck ending is used for controlling access to the database and should not be backed up). These should be backed up together. The files can be backed up while the engine is running but care should be taken that a CHECKPOINT or SHUTDOWN operation does not take place during the backup. It is more efficient to perform the backup immediately after a CHECKPOINT. The *.data file can be excluded from the backup. In this case, when restoring, a dummy *.data file is needed which can be an empty, 0 length file. The engine will expand the *.backup file to replace this dummy file if the backup is restored. If the *.data file is not backed up, the *.properties file may have to be modified to ensure it contain modified=yes instead of modified=no prior to restoration. If a backup immediately follows a checkpoint, then the *.log file can also be excluded, reducing the significant files to *.properties, *.script and *.backup. Normal backup methods, such as archiving the files in a compressed bundle can be used.

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